Wou hou hou ! La salle était chaude ! Rideau blanc pendant les réglages de balance de dernière minute. Puis intro de « Your Bedtime Story Is Scaring Everyone ». Le rideau tombe en même temps que résonnent les premières notes de « Pinball Map ». L’orgasme commence. Je suis entouré de mes potes, tout va bien, la claustrophobie m’a laissé ma soirée, l’ambiance est chaleureuse.

Dès la fin de « Leeches », quelqu’un tend un dessin de poisson à Anders (ben ouais, poisson d’avril quoi). Anders regarde…
« Wow, what’s that? It’s a fish? Man, it is the first time ever that someone offers me a fish. Is that for me? Oh thanks. Anyway, it’s…nice. »
Dubitatif le Anders, pas au courant de notre coutume apparemment.
Le show reprend ensuite, Anders chauffe la salle en nous faisant entendre qu’In Flames sera au Graspop 2006. Les hits s’enchaînent, font mal. Première grosse claque : « Colony ». Quand l’intro au clavier a commencé, mes potes et moi sommes devenus un peu fou de joie.

« Crawl Through Knives » m’a vraiment fait mal, j’me contrôlais plus, j’ai apprécié ce moment, je l’ai dégusté. Quelle tuerie en live ! Ma deuxième énorme claque, « Come Clarity ». Eh oui, ils l’ont jouée. Anders a grave assuré au chant, le public hurlait de tous ses poumons le refrain, le solo fut magistralement interprêté (d’ailleurs durant tout le concert on entend vraiment bien les solos, le son est bon !). Bon ben là, c’était le moment pour Tristant et moi de danser un petit slow ! Sur le refrain, nous étions tendrement enlacés, hurlant les paroles. Troisième refrain, chacun avait la main posée sur le bas du dos de l’autre, et nous nous regardions avec émotion vers notre index pointé loin vers le plafond de la salle : KVLT !

L’autre énorme claque, pour moi, ce fut l’enchaînement « Moonshield »/ »Episode 666″/ »Only For The Weak ». « Moonshield » et ses putains d’harmonies, avec un Jesper posé tranquille, assis devant la batterie. « Episode 666 » fut pour moi la meilleure chanson du live, elle a dégagé une telle énergie, les riffs étaient tellement puissants ! Ils me rentraient droit dans le coeur. Et « Only For The Weak » ; je comprend enfin ce qui avait été dit à propos du public qui, tout entier, sautait pendant la chanson. Voir 1500 personnes jumper en même temps, c’est franchement merveilleux, l’alchimie était totale. « Jump, jump, jump! ». On a également placé un p’tit jump collectif avec Tristan et nos potos belges, sympa mais court, à cause du manque de synchronisation.

En revanche, y a Anders qui (j’en suis quasiment sûr) s’est foutu de ma gueule à un moment. A la fin d’une chanson j’applaudissais, mais j’ai dû lisser mon bouc parce que je transpirais un peu, et à ce moment j’étais pile poil dans l’axe d’Anders qui sort « Hey, I like the way you applaud with your beard. » Alors bon je regarde derrière moi et « No don’t turn around, it’s you ».
On laisse le doute, ok, mais j’pense que c’était moi, voilà.

Enfin, Anders dit « And the next one will be… » et y’a un mec dans le public : « Vacuum !! ». Anders : « Hey, how do you know? You spoiled me! » Et la chanson commence.

J’ai trouvé que pendant « Cloud Connected » tout le public était en phase avec le groupe. Tout le monde chantait les paroles, c’était génial. En revanche, pour annoncer la chanson, Anders dit « another song of Rewote.. uh, bleh bleh bleh, RE-ROUTE To Remain… Repeat after me: Reroute. » Tout le public qui répète, et Anders : « ah ah, that was lame ». La langue a fourché, mon ami !

Sinon j’ai remarqué qu’Anders a eu quelques problèmes à se faire comprendre par nos amis belges. Par exemple lorsqu’il disait « I wanna see all your hands in the air », personne comprenait alors Anders devait faire le geste pour que le public comprenne. Ou encore quand il leur demande de frapper dans leurs mains, ils le font 30 secondes avant de s’arrêter, puis là Anders dit : « I haven’t asked you to stop »…

J’ai adoré ce concert, le groupe était en forme, les grands panneaux avec les jeux de lumières étaient sobres mais efficaces, le public était chaud, la setlist à mon goût excellente, enfin voilà, que de souvenirs, que de souvenirs !